Les acteurs économiques, sociaux et culturels du Val-de-Marne à l'initiative, pour promouvoir le département au sein de la Métropole francilienne et concourir à son développement cohérent et durable.

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Quels chemins de développement pour le Val-de-Marne?

Crises sociales, mouvements de contestation aux formes de plus en plus radicales, abstentions massives… le rapport des citoyens à l’action publique à tous les niveaux apparaît troublé. C’est pour nous une préoccupation majeure: renouer ce lien est un enjeu clé pour notre démocratie. Le Val-de-Marne compte aujourd’hui près de 1 300 000 habitants et 500 000 salariés.

Outre les dynamiques économiques et métropolitaines des 30 dernières années, les développements urbains ont permis une amélioration globale du cadre de vie des val-de-marnais, au plan culturel (développement de la Maison des Arts et de la Culture à Créteil, inaugurations du Mac Val en 2005 et de la Briqueterie en 2013 à Vitry-sur-Seine, etc.), universitaire (soutiens aux projets de l’Université Paris Est Créteil et Paris-Saclay au Kremlin-Bicêtre), de l’habitat (politique de soutien au logement social, qui représentent près de 30% des 634 000 logements sur le département, et de renouvellement urbain), de la nature en ville (création de nouveaux parcs départementaux comme ceux de la plage bleue à Valenton en 2005 ou des hautes bruyères à Villejuif en 2010, … ; engagement du projet de réouverture de la Bièvre ; etc.), du sport…
Le Val-de-Marne, avec près de 11% de la population régionale (1,387 M d’habitants), 9% des emplois régionaux (0,515 M d’emplois) ainsi que 8% des établissements économiques (103 000 établissements), a trouvé sa place dans les dynamiques régionales de développement.

Mais l’aube des années 2020 voit poindre aussi la montée des questionnements.
Aujourd’hui, les projets d’aménagement et de développement apparaissent en prise avec de nouvelles contraintes économiques. Ils sont plus difficilement supportés par leur environnement. Ils sont confrontés à de nouveaux défis. Quels développements urbains ? Quels projets de ville ?

Après la crise sanitaire, la crise économique et la crise sociale pointent leur nez et s’annoncent considérables. Elles sont encore difficiles à appréhender, mais on en voit déjà les mécaniques : pertes de revenus voire pertes d’emplois pour certains ; difficultés pour de nombreuses entreprises (difficultés financières, moindre capacité d’investissement…, pertes consécutives d’emplois et à nouveau de revenus) ; crise de la dette publique ; etc.

Par ailleurs, on le sait : les évolutions de la planète, notamment du climat, vont avoir pour conséquence de rendre plus fréquentes et violentes les catastrophes naturelles et sociales : sécheresse, tornade, inondation (risque auquel le Val-de-Marne est particulièrement exposé). Aura-t-on le temps de redresser la barre après la crise de l’année 2020 avant d’affronter de nouveaux défis ?
Si la crise vient augmenter les « périls » que l’on voyait poindre. Elle a aussi fait émerger de nouveaux défis.
De fait, la crise sanitaire de 2020 a été un révélateur de nos fragilités : nécessité de mieux organiser la « résilience » des territoires et leur capacité, avec notamment les Services publics, à faire face aux situations d’urgence, qu’elles soient sanitaires, environnementales, climatiques… , nécessité de redévelopper ou de mieux organiser des circuits « de courtes distances » pour la production et l’approvisionnement de l’agglomération parisienne, etc.
Elle a également été un « laboratoire » de nouvelles pratiques en matière de solidarités locales, d’organisations du travail, etc.
Ses leçons devront être mises à profit. Elles pourraient – devraient – être l’occasion de s’engager avec plus de résolutions dans les transformations nécessaires.

En synthèse :

Nous faisons face à 2 risques (accentués par la crise de 2020) :

  • la panne dans les dynamiques d’aménagement et de développement initiées ces dernières décennies (avec quelles conséquences, pour les collectivités et les aménageurs ? mais aussi quelles conséquences dans le retard pris dans la réponse aux besoins sociaux (de logements, d’équipements… ?) ;
  • la crise politique et sociale ou le grand écart entre la « ville des développeurs » et la « ville du repli sur soi ».

Elles rendent impérieuses 2 nécessités :

  • Tirer les leçons des situations induites par l’épidémie du covid19 ;
  • Trouver les réponses aux difficultés sociales générées

La période s’ouvre sur 2 opportunités :

  • remettre les pendules de l’aménagement « à l’heure » du défi climatique et partager à nouveau une culture commune entre tous ses protagonistes (habitants, entrepreneurs, acteurs sociaux, élus, opérateurs) ;
  • redéfinir un « projet mobilisateur » global, après celui du « Grand Paris ».
  1. Nous ouvrons la réflexion, par le biais d’un groupe de travail ad-hoc, afin
    Partager un « état des lieux » ; réfléchir ensemble aux enjeux. Où en sommes-nous dans les dynamiques d’aménagement et de développement ? Quels sont les questions nouvelles ?
  2. Proposer de « nouveaux chemins ». Comment intégrer le monde demain et « construire le récit de la transition»? Quelles nouvelles perspectives communes et positives de développement pour le Val-de-Marne ?

Nos conclusions seront présentées le 9 mars, lors d’une réunion plénière réunissant le président du conseil départemental du Val-de-Marne, le préfet et les acteurs économiques et sociaux du Val-de-marne, membres du Codev.

Vous souhaitez assister à la réunion du 9 mars (visio-conférence) ? Vous pouvez nous contacter par mail : contact@codev94.com

15/12/2020

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